Spectacle de Lou Wenzel,
avec par ordre d’apparition de gauche à droite :
Mounya Boudiaf, Stanislas Siwiorek, Lorène Menguelti, Thomas Matalou, Lou Wenzel, Chrystel Calvet et Sébastien Amblard
Texte et photo Patrice Vatan.
Il y a toujours une fleur qui pousse sur le bourbier
Il y a toujours un ressort qu’on règle, le rodage d’une pièce dans le Garage devenu, par la volonté d’un homme, Jean-Paul Wenzel, le théâtre d’une mécanique d’essence plus volatile : l’art dramatique, la chorégraphie, la mise en espace.
Il s’agissait de chorégraphie lors de la première étape de la résidence qui a réuni pendant la semaine du 20 au 25 juillet les comédiens et/ou danseurs suivants, de g.à d. : Mounya Boudiaf, Stanislas Siwiorek, Lorène Menguelti, Thomas Matalou, Lou Wenzel, Chrystel Calvet et Sébastien Amblard.
Samedi 25 juillet au Garage Théâtre de Cosne sur Loire.
Le soleil rase l’horizon mais pas la fatigue qui se lit sur le visage de ces mécanos en noir de travail, les nouveaux ouvriers du GTC.
Ils sortent d’une improvisation d’une heure et demi, restitution d’une semaine de travail sur le spectacle que Lou Wenzel a imaginé autour de la violence faite aux corps, des rapports homme-femme, autant de questions qu’elle s’approprie.
Une deuxième étape suivra, puis la concrétisation sur une scène nationale de ce qui n’en est encore qu’à l’état de « corps dans l’espace, corps/décors » et deviendra, mis au point, ajusté, graissé : « Il y a toujours une fleur qui pousse sur le bourbier ».